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Obstacles à l’innovation : pourquoi est-il si difficile d’innover ?

Le début d’un projet d’innovation est toujours caractérisé par un brouillard intense

Particulièrement dans le domaine de l’innovation, le début d’un projet est toujours caractérisé par un épais brouillard. En tant que client, vous avez cerné les contours de ce que vous vouliez faire, un site e-commerce par exemple, mais va rester la question lancinante de comment y arriver et comment faire en sorte que ça prenne ? Sans réponse à ces questions, un projet d’innovation peut rapidement devenir une angoisse pour les chefs de projets et virer à la catastrophe si personne de les aide à y voir clair à temps.

Mais y voir clair est loin d’être une question facile. La plupart du temps, pour tenter d’y voir clair, vous allez vous tourner vers des agences censées posséder des experts auxquels s’adosser. Soulagement. Mais dans les faits, les agences de conseil, c’est comme une bouteille de vin : personne ne sait ce qu’il y a dedans. Et quand on ne peut pas goûter le vin, on juge à l’étiquette (un nom ronflant très connu sur le marché), aux médailles (c’est à dire les récompenses obtenues, mais vu que les agences payent généralement pour les obtenir ou bien les obtiennent au copinage, comment leur faire confiance) et en définitive on juge le plus souvent la bouteille à son prix (mais les tarifs des agences, c’est un peu comme avec les artisans, ça varie du simple au triple pour des devis non comparables et acheter le moins cher ou le plus cher n’est pas forcément synonyme de la meilleure affaire).

Alors comment s’y prendre ?

3 grands types d’acteurs sur le marché

3 grands types d’agences de conseil sont présentes sur le marché et prétendent aider à faire baisser l’incertitude au début d’un projet d’innovation :

  • Les agences de publicité : mais dont le rôle, par essence, est de monter la communication autour d’un produit. Quand elles parlent de stratégie, elles parlent de stratégie de communication, c’est à dire de stratégie aval : quand le produit a déjà été conçu. Et puis, les études ne sont pas leur spécialité. Pas du tout même. Difficile donc pour elles de vous faire sortir du brouillard au début d’un projet.
  • Les agences de Design Thinking : elles sont souvent composées d’experts passionnants mais ce sont des designers. Même chose donc que pour les agences de publicité : les études ne sont pas leur fort. Elles réalisent généralement un peu « d’empathie utilisateur » en début de projet parce qu’il le faut bien mais avec des méthodes très sommaires et qui ne sont pas à même d’éclairer profondément les sujets traités. Et le plus grave étant, comme nous le rappelions dans un article précédent, que c’est précisément ces méthodes « d’empathie » qui sont les plus nocives quand on dirige un projet : se mettre à la place des utilisateurs est la pire idée qui soit pour un concepteur.
  • Dernier type d’acteur, les agences d’UX : ce qu’on constate la plupart du temps, c’est que, quand elles parlent d’UX, elles parlent en fait d’UI. Ce sont pour la plupart des agences de graphismes qui se sont rebrandées « UX » parce que cela faisait vendre. Et pour elles, les études ne sont en réalité qu’un alibi qui permet de rentrer chez le client pour lui vendre ce qui les fait vraiment vivre : les maquettes et le graphisme qu’elles déroulent au kilomètre sous forme de « templates » toujours identiques d’un sujet à l’autre. C’est plus simple à faire et c’est plus simple à caser. Mais elles ne sont capables en fin de compte d’apporter à des problèmes profonds que des solutions graphiques. L’essence des sujets leur échappe et ça finit par se voir : les projets patinent, la méthode agile cycle trop longtemps et les décideurs restent dans le doute.

Comment faire baisser le doute au début d’un projet ?

Alors ? Comment faire baisser le doute en début de projet ?

Pas sorcier. Il suffit en réalité d’agir sur deux leviers :

  • Premièrement obtenir des résultats rapides. Quand on veut aiguiller un projet correctement, on ne peut pas attendre 3 mois pour avoir des résultats. On doit tester un certain nombre de choses rapidement. Sans quoi, on n’est pas agile, on construit un projet idéal sur une feuille de papier et sans se confronter à la réalité, on risque de passer complètement à coté de ses utilisateurs et de leurs usages.
  • Second conseil : évitez les tests utilisateurs en tout début de projet, c’est inepte en termes de stratégie et évitez également les « enquêtes terrain », ça ne rapporte aucune donnée fiable. Oui parce que, pour rappel, aller vite c’est bien mais produire des données fiables c’est mieux.

C’est la raison pour laquelle, chez Fast & Fresh, nous vous proposons des techniques capables de répondre vite et de façon fiable au doute. Nous les avons construites pour cela. Et elles marchent si bien qu’elles sont reconnues par l’état.

Olivier est le directeur de l'agence de Recherche Utilisateur & Stratégie Utilisateur Fast & Fresh. Spécialiste en comportement consommateur, il travaille avec le laboratoire de Psychologie de Montpellier 3 pour aider les marques à comprendre leurs utilisateurs et à construire de vraies relations de marques et d'entre-aide. Pas de neuromarketing chez Fast & Fresh, nous ne pensons pas que brutaliser vos utilisateurs pour vendre des produits soit la bonne solution.